•     A l'heure de la globalisation et du triomphe du capitalisme dans nos sociétés occidentales et de part le monde, posons-nous un moment et constatons la situation.
    La pensée unique américano-libérale se répand et s'ancre de plus en plus dans notre quotidien à un rythme sans cesse accéléré.
    Le gouvernement français, par petites touches de moins en moins discrètes engage un recul social en vue de toujours plus de rentabilité, de profit, maîtres mots du système actuel.
    Les voies dissidentes se font de plus en plus rares et de moins en moins écoutées. Pourtant nous connaissons les limites du capitalisme et en se libérant du carcan idéologique qui impose ce modèle comme le meilleur, que voit-on ? Rien de moins qu'une espèce prise de folie frénétique, courant consciemment à sa perte et entraînant dans sa chute la planète entière.
    Comme le disais l'économiste Kenneth E. Boulding : « Celui qui croit qu'une
    croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. »
    Le modèle que nous chérissons est basé sur cette consommation effrénée des ressources. C'est lui qui détruit les écosystèmes et met en danger plantes et animaux.
    Et cela pour quoi ? Pour l'argent ! La réponse fuse !
    Il faut toujours avoir plus de biens pour parvenir au bonheur nous martèle-t-on de manière plus ou moins subtile. Or force est de constater que si le confort moderne est bien agréable, il n'amène pas la félicité. Au contraire nous nous enfonçons dans une sorte de torpeur où l'authenticité de la vie est estompée, tout passe par l'électronique et la journée se passe désormais devant un écran plutôt que sous le soleil...
     

        Devant ce constat rapide mais accablant que faire ? Se résigner ? En disant que c'est ben triste de voir les ours polaires se  noyer et les africains mourir de faim mais que nous ne pouvons rien y faire ?
    Eh bien non, nous sommes tous responsables à un certain niveau de ce désastre. Nous faisons tous plus ou moins partie de cette machine infernale qu'est le système économique mondial. Il ne tient qu'à nous, minuscules rouages d'enrayer la mécanique.
    Comment ? En devenant un éco-socialo-citoyen responsable !
    En effet il est malheureux de devoir constater que le citoyen n'a que peu de moyens d'agir. Notre pouvoir fondamental, le droit de vote, se résume à une manipulation des médias pour un tel ou une telle qui n'ont de différence que leur allure et leur étiquette flouée. Que nous reste-t-il ? Réponse : le pouvoir de consommer ! Ou plutôt de ne pas consommer.
    Ceux qui tirent les ficelles de ce monde comptent sur nous pour acheter à outrance et continuer à les engraisser.
    Il faut dès lors se poser la question : A qui je souhaite donner mon argent ? Vais-je cautionner telle marque de chaussures qui exploite des enfants chinois et fabrique ses produits à l'aide de diverses matières synthétiques polluantes ? Ou privilégier un autre type de commerce, local, biologique, équitable, respectueux à la fois des hommes et de la Terre ?
    Vous me direz : « La vie coûte déjà assez cher ! Impossible d'acheter bio ! » Mais combien de choses inutiles achetons nous ? Lecteur MP3 dernier cri, portable à changer tous les ans... Posez-vous la question : ai-je vraiment besoin de cela ? Ne puis-je vraiment pas changer mes habitudes pour le mieux ? Comme dirai Souchon : « On nous fait croire que le bonheur c'est d'avoir... » Si l'on se contente du nécessaire et que l'on n'entre pas dans le jeu des vendeurs de vent, on fait déjà de sacrées économies !

        C'est pour cela aussi que milite notre section d'Anaram Au Patac : une économie sociale et écologique, proche de son peuple et de ses intérêts. Remettre les grandes valeurs humanistes et socialistes qui nous animent au cœur de la vie en cessant de poursuivre le but factice et destructeur du profit à court terme. Les moyens de lutte existent, il suffit juste d'avoir le courage de ses opinions !

        C'est avec ces idées en tête et en espérant que le plus grand nombre de personnes possible suivent cette voie que l'on verra poindre un changement. En privilégiant l'être au lieu de l'avoir, en sachant que ce que l'on fait contribue au bien de la planète, de l'humanité et de son futur, voilà comment avancer !


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  • Présents pour la première fois à la fête de l'Huma en tant que représentants d'un syndicat étudiant local, plusieurs membres de la section auvergnate d'Anaram Au Patac en ont profité pour tenir un stand occitan sur la fête de La Courneuve.

    Ce fut ainsi l'opportunité durant trois jours de porter la question occitane dans les débats de ce grand rassemblement annuel de la gauche politique française.

    Entre interrogations culturelles et controverses politiques, notre stand a accueilli de nombreux participants, du curieux désireux de connaître notre pays au militant politique conscient de la réalité occitane.

    « Occitanisant les lieux » de part notre présence, nous avons tenu de nombreux débats notamment sur les débouchés politiques de nos revendications culturelles avec comme matériel d'appui la campagne « Occitan lenga oficiau ».

    Pour beaucoup de militants, même investis dans les appareils politiques jacobins de l'état d'occupation, le peuple de gauche ne peut continuer éternellement d'ignorer (ou de feindre de méconnaître) le génocide culturel dont nous sommes victimes.

    A travers notre récente campagne contre les troupes françaises en Afghanistan nous avons élargi le débat sur l'emprise impérialiste française dans le Monde, en Europe et sur les terres d'oc !

     

     

    Entre prise de conscience d'une autonomie politique et ré-appropriation d'une culture bafouée notre premier travail, dans les rassemblements de ce genre comme dans notre militantisme quotidien, est celui d'une éducation populaire de chaque instant, à mi-chemin entre révolution sociale et libération nationale.

    Ce week-end fut enfin une période festive à l'image de nos cultures, l'occasion pour nous entre autres choses de partager nos chants en langue d'oc autour d'un repas conviviale le dernier jour du festival.


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