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  •  lu sur http://linter.over-blog.com/article-a-quelques-jours-de-la-decision-vitale-pour-jean-marc-rouillan-une-campagne-de-grande-envergure-est-engagee-68152338.html

    A quelques jours de la décision vitale pour Jean-Marc Rouillan, une campagne de grande envergure est engagée. 

    Dépôt de lettres signées soi-disant Action directe et reprise immédiate et sans recul de l’information et des déclarations policières dans tous les médias. 

    Campagne de presse 

    La presse montre là à nouveau son manque de professionnalisme et son instrumentalisation. 

    Grands titres sécuritaires

    Aucun « étonnement » sur cette renaissance soudaine après 25 ans.

    Aucune analyse du document pourtant bien loin de ceux de l’organisation Action directe et qui n’a jamais appelé à exécuter des policiers. 

    Et surtout, aucune réflexion sur la coïncidence des faits entre cette annonce et les risques que cela représente pour Jean-Marc Rouillan

     

    Qui et pourquoi.

      En effet, à qui et à quoi servent ces lettres ?

      Notons que depuis des mois par exemple, chaque allusion à Action directe et à Jean-Marc Rouillan, chaque décision concernant la libération de ces militants donne lieu à des avalanches de messages sur tout type de forum et sites, comme s’ils étaient savamment orchestrées : injures en série qui vont jusqu’aux appels au meurtre,

      C’était grave mais cela restait encore dans le domaine du net et des discussions.

      On se retrouve avec le dépôt de ces lettres à un tout autre niveau. 

    Et cette nouvelle campagne nationale par l’intermédiaire des médias rejoint celle lors de la remise en cause de la semi-liberté.

     

    C’est dans quelques jours que sera prise la décision en appel pour la libération de Jean-Marc Rouillan . Nous lui adressons toute notre solidarité pour cette nouvelle épreuve alors même que l’attente était déjà si longue et si tendue.

     

    linter


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  • Voici la première partie de la vidéo du débat « Quelles alternatives pour l’agriculture ? » organisé par Libertat ! dans le cadre de la campagne électorale Cau Cambiar pour les cantonales sur le canton d’Arzacq en Béarn. Ce débat a eu lieu le 12 février à Morlanne.

    http://caucambiar.wordpress.com/

    Le même type de débat sera organisé dans le cadre du Festenal Montcuc Liure le samedi 25 juin


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    http://www.libertat.org/images/revista2.jpg

     

    Lo numerò 2 de la Revista ei sortit. Lo voletz recéber e vos abonar ? Enviatz un chèc a l'òrdi de "Los amics de Libertat" a: 2 carrèra de la Hont, 64000 Pau. Abonament d'1 an (6 numeròs) per 25€ o mei !

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    Tots dus mes que trobaratz lo somari de la REVISTA, la revista de LIBERTAT, de mei poderatz trobar los numeròs mei vielhs en format PDF.
    Tous les deux mois vous retrouverez le sommaire de la REVISTA, la revue de LIBERTAT, en plus vous aurez accès aux anciens numéros en format PDF (sur le site national ici : SITE NATIONAL DE LIBERTAT.

     

    http://www.libertat.org/images/revista2_somari.jpg


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  • http://7f.img.v4.skyrock.net/7fd/nikored63/pics/2911141641_1.jpg

     

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/07/10/les-deux-bouts-de-la-langue-par-michel-onfray_1386278_3232.html

    A la hauteur de son titre d'intellectuel, Michel Onfray ne déroge pas aux lumières éblouissantes de la pensée française. A l'occasion dune tribune libre sorti dans « le monde » M.Onfray nous apprend que parler une langue « régionale » c'est être xénophobe, refermé sur soi, anti-universel et tribal, rien que çà !

    Tout d'abord il serait bon que M. Onfray nous explique ce qu'est-ce qu'une langue régionale linguistiquement parlant. Toutes les langues sont territorialisées, chaque langue appartient à une région. La France est une région d'Europe, elle même région du monde, le français est en soi une langue régionale.

    Ensuite, prouvant son ignorance totale en la matière, Michel Onfray s'empare de la problématique des dialectes. L'intellectuel, à l'image d'une bonne partie des intellectuels français, est déboussolé par le fait que nos langues minorisées (et non régionales) soient formées de dialectes alors que le français métropolitain a perdu quasiment toute sa richesse dialectales. Mais si M.Onfray se penchait un peu plus sur la question, il observerait qu'un francophone du Québec, de Paris, d'Occitània ou du Sénégal ne parle pas pareil, accents et mots changent. La centralisation politique et culturelle a fait que la langue française a vu disparaître toutes ses formes dialectales. En a résulté un appauvrissement évident de la langue, et une fermeture d'esprit vis à vis des autres langues.

    Pour illustrer sa démonstration, M. Onfray s'appuie sur une anecdote vécue, méthode peu scientifique au demeurant. Le brave berger corse (un corse est forcément berger) qui plus est nationaliste et aviné avoue que les corses ne se comprennent pas d'un village à l'autre. C'est quasiment du ressort de la bonne blague de comptoir. M.Onfray aurait du aussi nous parler de son ami breton gardien de phare et ancien de l'ARB devenue barde ou du gascon hâbleur, paysan et violeur de brebis, incapable de communiquer dans son patois quand il sort de sa vallée. Peut-être aurions-nous pu mieux saisir la chose. Toute cette bêtise humaine doit nous faire sourire, ne dramatisons pas, les intellos franchouillards nous ont habitué à bien pire même si Michel Onfray n'était pas jusqu'ici à ranger du côté des réactionnaires jacobins.

    Devons-nous aussi préciser une fois encore que nos langues ne sont pas mortes, mais en danger. Des dizaines de milliers de personnes en font un usage courant tous les jours, M.Onfray peut se garder ses « entreprises thanatophiliques ». Selon lui, « une espèce animale comme, une langue obéit à des besoins relatifs à une configuration temporelle et géographique ; quand ces besoins disparaissent, la langue meurt ». M.Onfray devrait se pencher sur la politique linguisticide de la France depuis 200 ans au lieu de se vautrer dans le lieu commun frôlant la révision historique.

    Moins drôle et même du ressort de la calomnie, le passage sur notre prétendu xénophobie, fermeture d'esprit et tribalisme. L'utilisation de nos langues minorisées nous rendrait intolérant. Et pourtant c'est bien M. Onfray qui fait preuve d'un racisme affligeant dans la bouche d'un penseur. En quoi le mode de société tribal serait inférieur au mode de vie occidental ? Comemnt peut-on sérieusement accuser quelqu'un qui parle sa langue d'être xénophobe ? Par quel miracle l'utilisation du français nous rapprocherait-elle de l'universalisme en même temps que l'utilisation d' une langue minorisée nous renfermerait-elle sur nous-même ? Cette hiérarchie faite entre les langues est d'une intolérance minable.

    M.Onfray ne réfléchit ni ne disserte, il assène ses pensées malsaines comme vérité universelle. Alors que de plus en plus de peuples « autochtones »se battent corps et âme pour sauver leur langue et leur culture détruites par les impérialismes de tout poil, le philosophe français, lui, prône ouvertement la mort de nos langues. Nous, occitans, sommes fermés, pas le peuple français majoritairement monolingue et allergique aux langues étrangères. Le philosophe devrait écouter parler en anglais, par exemple, les hommes politiques de son pays, pour s'assurer de l'ouverture d'esprit qui règne au sein de l'élite française.

    Mais quel besoin de s'embarrasser des patois et des langues étrangères, Dieu après avoir créé la confusion avec la tour de Babel s'est sans doute depuis ratrappé en nommant le français langue universelle et libératrice de tous les peuples de la planète ...Enfin, que dire sur sa défense de l'espéranto. Jusqu'à preuve du contraire, la majorité des espérantistes sont favorables à la sauvegarde de toutes les langues et pas seulement celle des forts. Ils nous le prouvent d'ailleurs avec leur présence régulière aux manifestations en faveur de l'occitan.

    Avant de vomir sur la personnalité de Freud, M.Onfray devrait se pencher sur sa petite personne et si son ouvrage sur la psychanalyse est aussi sérieux que cette tribune libre, le docteur Freud peut dormir sur ses deux oreilles. M.Onfray démontre l'ignorance et l'incapacité à comprendre l'en-dehors de Paris de la part d'une grande partie des intellectuels français qui ne sortent jamais de leur bulle. Il est l'expression de la petite bourgeoisie pédante, toujours prête à donner des leçons, une classe sociale seule apte à effleurer l'immense pureté de l'universel ethnocentrisme.

    Nous autres sommes du côté du peuple et nous savons que défendre une langue, laquelle que se soit, est un acte progressiste. Il serait grand temps que les élites et les penseurs français se posent des questions sur le fonctionnement de leur société. Non ils ne sont pas les meilleurs et au risque de les décevoir, la langue française n'est qu'une langue parmi d'autres langues, rien de plus, rien de moins. L'occitan, Le corse, le breton, le basque, le catalan ... ont autant le droit d'exister que le français. Il n'y a pas de langue inférieure tout comme il n'y a pas d'Homme inférieur. Reléguer une langue de cette façon c'est aussi reléguer les femmes et hommes qui la parlent. C'est bien triste, en 2010, d'avoir a rappeler ce genre de choses à de prétendus érudits.


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