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    Le 2 novembre 2009, le ministre UMP Eric Besson a lancé un grand débat sur l’identité nationale, affirmant vouloir valoriser la République et la fierté d’être français. Ce sujet ne peut pas laisser les militants de LIBERTAT insensibles ni sans voix.

    Nous voulons rappeler qu’à la veille des élections régionales, M. Besson en annonçant cette initiative, met en place une stratégie électorale des plus honteuses afin de s’assurer du soutien de l’électorat de l’extrême droite. Nous insistons sur le fait que ce type de débat à des visées purement racistes.

    De quelle identité nationale veut parler M. Besson ? L’Etat français est une des plus vieilles terres d’accueil de l’Europe. Les grands principes de la Révolution française exacerbent cette image, celle d’une terre d’accueil pour tous les laissés pour compte. Pourtant au cours de sa petite histoire, l’Etat français n’a jamais appliqué ces principes. Il n’a eu de cesse d’uniformiser, de contrôler, de coloniser les esprits et les hommes. Nous occitans, avec tous les peuples en lutte d’Hexagone et d’Outre Mer, ainsi que tous les fils et filles d’immigrés, voulons revendiquer notre différence. Nous sommes tous porteurs de diverses identités et nous souhaitons le clamer haut et fort. L’identité nationale française n’est qu’une chimère que nous renions.

    M. Besson et derrière lui tout le gouvernement en place souhaitent imposer une vision unilatérale et hégémonique de la citoyenneté. Nous voulons rappeler qu’une identité n’est pas un bien matériel, qu’on ne peut la contrôler et encore moins la renier. De la diversité nait la richesse, refuser cette diversité c’est refuser la différence de l’autre, la rejeter. N’est-ce pas là une position purement raciste ?

    La France ne fait que poursuivre sa politique colonialiste sur son territoire. Elle tente encore et toujours de contrôler les esprits, de leur arracher leur identité particulière pour les contraindre à assimiler une identité française factice. Le fait d’imposer dans les écoles des programmes d’histoire formatés et mythifiés afin d’ancrer dans les esprits une vision nationaliste de la France est purement honteux !

    En tant que mouvement internationaliste, LIBERTAT ne se retrouve pas dans l’union sacrée de la nation tant prônée par les partis politiques actuels, de droite comme de gauche. Occitans, Bretons, Corses, Basques, immigrés, faîtes entendre votre voix, faîtes valoir votre droit à la différence !

    C’est pour cela qu’aujourd’hui LIBERTAT lance cet appel: investissons le débat. C’est à nous de créer des espaces publics d’échanges, à nous d’inviter tous ceux qui veulent débattre à s’exprimer librement ! Face à la censure, prenons nos responsabilités, ne restons pas muets !


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    Le 24 octobre dernier, ce sont plus de 20.000 personnes qui ont manifesté à Carcassona leur soutien à la langue occitane. Autant qu'à Besièrs en 2007, et le double par rapport à la première manifestation pan-occitane de 2005, toujours à Carcassona en Lengadòc.

    Les revendications portées par le collectif organisateur Anèm Òc sont les mêmes depuis cette date: plus d'occitan dans l'enseignement, plus d'occitan dans les médias, plus d'occitan dans la vie de tous les jours, en somme la mise en place d'une réelle politique linguistique en Occitanie.

    Mais depuis 2005, rien n'a changé ou presque, et l'Etat français reste un des Etats les plus arriérés d'Europe quant à la reconnaissance des peuples et cultures qui vivent sur son territoire. La part d'occitan proposée par la télévision publique est, plus que ridicule, indigne d'un service dit public. Elle est symptomatique de l'incapacité de la République française à décentraliser et déléguer les pouvoirs, fonctionnant selon un système « capitale - provinces » comme pouvait le faire Rome avec son empire colonial. Tout ce qui sort de la sphère parisienne est soit ringardisé, soit infantilisé, soit tout simplement nié.

    N'en déplaise aux franchouillards de tout poil que l'on retrouve dans la plupart des partis français, du NPA au FN, la manifestation occitane du 24 octobre était éminement politique. Si l'occitan périclite aujourd'hui, c'est justement à cause de cette domination quasi impérialiste des élites parisiennes et de leurs sbires locaux qui s'étant appliqués à affaiblir considérablement la conscience occitane dans la population, s'apppliquent aujourd'hui à empêcher toute autonomie dans quelque secteur que ce soit. Les occitans ne sont pas maîtres de l'avenir de leur langue pas plus qu'ils ne sont maîtres de l'aménagement du territoire occitan ainsi que de toutes les compétences qui font d'un peuple un peuple libre.

    Ainsi la tactique considérant à tout attendre de l'Etat montre aujourd'hui ses limites. S'il faut accentuer la pression sur les pouvoirs publics pour exiger un minimum de respect pour les cultures autres que françaises, l'engagement dans des alternatives concrètes et locales à la politique jacobine semblent dorénavant indispensables. Le robinet des subventions, qu'on ouvre et qu'on referme selon le bon vouloir de quelques uns, n'est pas en capacité de garantir un avenir pour l'occitan ni l'élaboration d'une société parfaitement bilingue.

    Si une partie des manifestants le 24 octobre sont restés sur une revendication linguistique terre à terre, d'autres, de plus en plus nombreux, ont pris conscience du fond du problème et de l'injuste traitement infligé aux occitans comme aux autres peuples d'Hexagone.
    « Occitan Lenga Oficiala », « Libertat per lo país », des slogans qui ont résonné dans les rues de Carcassona et qui prennent aujourd'hui tout leur sens.

    Le collectif Anèm Òc l'a annoncé : la manifestation du 24 sera sans doute la dernière du genre. Patients jusqu'à maintenant, les organisateurs souhaitent dorénavant des actions plus radicales, mais non violentes précisent-ils. Si les dernières déclarations du ministre Mitterrand remettent en cause l'engagement gouvernemental d'établir une loi pour les langues dites « régionales », les occitans ne désespèrent pas pour autant. Depuis 1000 ans, ils ont sû maintenir une langue qui les lie des vallées italiennes à la Gascogne, alors qu'ils n'ont jamais été réuni sous une même administration politique et que les français ont tout fait par le passé pour imposer leur culture et ainsi préserver leurs conquêtes.

    Tant que vivra l'occitan, l'Occitanie vivra, et les occitans vivront non pas parce qu'ils sont plus forts, mais parce leur combat s'inscrit dans le sens de l'histoire : la reconnaissance et le respect de tous les peuples et la fin des Etats Nations fantôches et usurpateurs.


    TRACT version PDF : http://www.libertat.org/media/tract/carca_fly_fr.pdf

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    Les menbres de COmbat d’oc, Anaram Au Patac, Hartera ont rédigé un appel:

    APPEL A LA REFONDATION DU MOUVEMENT DE LIBERATION OCCITAN

    L’Occitanie existe puisqu’elle a une histoire”. IEO. 1979

    Aujourd’hui, l’Occitanie est à un tournant de son histoire. Jamais depuis les années 70 le mot «occitan» n’a été dans autant de bouches. Une frange de la population, et la jeunesse en particulier, prend conscience de la nécessité de défendre la terre et la langue, une langue qui se débarrasse peu à peu l’image péjorative créée par la République française.

    Paradoxalement, jamais notre culture n’a été autant menacée de disparition. Notre existence politique en tant qu’occitans est quasi nulle. Elle est pourtant indispensable, justifiée par l’existence historique d’un peuple aujourd’hui en manque de conscience.

    Les Etats français, espagnol et italien, en cherchant à éradiquer la spécificité occitane ainsi que toutes les cultures qui se trouvent sous leur administration, répondent à une logique capitaliste, exploitation et domination (l’impérialisme). En Occitanie, s’imposent depuis des siècles toutes les formes de la conquête : militaire, politique, économique, sociale, culturelle et artistique.

    L’Occitanie est un espace rural, en train de perdre sa substance humaine: les industries ont disparu des villes, laissant place au tourisme, à la recherche de haute technologie, espace dépendant d’un autre plus puissant, et dans cet espace, on puise des richesses, des hommes, de l’énergie, on trouve des espaces de loisir.
    Parallèlement, au niveau international, on assiste à la fin de la séparation pays impérialistes/pays dominés, synonyme de contraste entre pays industrialisés/pays non industrialisés, laissant place à une centralisation d’avantages associés aux « cinq monopoles nouveaux des centres impérialistes » : contrôle des technologies nouvelles, des ressources naturelles, du système financier global, des communications et des armements de destruction massive).

    L’Occitanie n’a jamais constitué dans l’Histoire une entité politique cohérente, tout en demeurant une aire culturelle majeure de l’Europe, ayant perdu au fil des siècles la maîtrise de son destin économique et culturel : annexions des territoires (Croisade albigeoise entre autres), changement profond des comportements culturels et linguistiques, émigration ou intégration à la fonction publique des populations pour cause économique, et aujourd’hui «mobilité». L’homme n’aurait plus besoin de racine, plus d’attachement à une territoire, des hommes et des femmes hors-sol.

    Mais face à cette situation des poches de résistances populaires existent. Que ce soit pour défendre la terre qui fasse vivre les hommes et les femmes qui la travaillent, contre les projets d’infrastructures qui ne servent que les intérêts du capital, et détruisent ou transforment durablement notre environnement.
    Les initiatives sont aussi nombreuses pour tisser de nouveaux liens humains mis à mal par le consumérisme et l’individualisme, de la solidarité entre exploités et opprimés, pour renouer avec la culture du pays et redonner un sens à nos existences.
    Toutes ces résistances, ajoutées aux luttes des travailleurs pour le maintien des emplois et l’amélioration des conditions de travail et de vie, sont aussi la spécificité de l’Occitania.
    Toujours rebelle et souvent radicale dans ses actions, l’Occitanie résiste, comme résistent les peuples du Sud ou des pays dits émergents, bien décidés à s’approprier les technologies nouvelles et se réapproprier le contrôle de ses ressources.

    Aujourd’hui nous en arrivons à la conclusion que la structure politique existante animée par les militants révolutionnaires occitans n’est plus suffisante. Nous sommes donc au bout d’un cycle, et au début d’un autre.
    Nous nous devons d’être à la hauteur de l’espoir grandissant porté par nos convictions occitanistes et autogestionnaires, dans un contexte social des plus alarmants. En s’inscrivant dans la continuïté des mouvements occitanistes d’après 1945, nous souhaitons bâtir dès à présent un nouveau mouvement pour investir le champ politique en Occitanie, que cec soit dans la rue ou par le biais des élections locales.

    Nous voulons bâtir un projet sur la base de l’unité populaire (communiste, libertaire, autonome ..), sans dogme, ni modèle de concept, luttant contre toutes les formes de domination et d’exploitation (colonialisme, fascisme, patriarcat, capitalisme), résolument opposé à toute forme de discrimination (fascisme identitaire, xénophobie, homophobie, racisme, sexisme …).
    Les occitans souffrent de ne pas connaître leur propre histoire. Le mouvement que nous sommes en train de construire doit ainsi se réapproprier l’histoire d’Occitanie et de ses luttes, et ne pas laisser l’Etat français perpétuer l’histoire des vainqueurs et du régime politique dominant.
    L’Occitanie est spécifique de part son histoire et sa situation actuelle, ainsi nous nous devons de proposer un système politique tout aussi spécifique à la société occitane tout en bénéficiant des expériences passées et présentes des mouvements révolutionnaires, ouvriers et paysans.

    Tant que les occitans ne s’organiseront pas indépendamment des organisations françaises, espagnoles et italiennes, notre avenir, ne sera pas entre nos mains et l’Occitanie restera une multitude de Régions ou provinces françaises, espagnoles et italiennes.

    Autogestionnaire et pour l’autodétermination, ce véritable projet révolutionnaire doit prendre en compte chaque aspect de la domination. «Vivre et décider au pays »: ce slogan hérité du Larzac des années 70 n’a jamais été autant d’actualité et doit maintenant être au centre de toutes nos actions en faveur d’une société occitane libérée de toutes contraintes et libre de s’organiser comme elle l’entend.

    D’où que vous veniez, vous pouvez dès à présent intégrer cette dynamique et apporter votre contribution au projet politique en construction. Toutes les expériences de lutte et de vie sont nécessaires et chacun doit apporter sa pierre à l’édifice pour en finir avec la dépossession générale, pour enfin reprendre en main nos vies et notre Histoire.

    A chacun de prendre parti, à chacun de mener l’offensive.

    Rejoignez- nous, nous vous attendons !


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    Si nous sommes tous et toutes rassemblés aujourd'hui c'est pour dire ça suffit !

    Ces deux dernières semaines la police est intervenue violemment et plusieurs fois dans les rues paloises. Elle s'en est pris aux étudiants, en a tabassé plusieurs et arrêtés d'autres. Jeudi soir,
    c'est contre le public d'un concert dans le quartier du Hédas que la police s'en est pris. A chaque fois des violences et des propos impardonnables ont été tenus par les forces de l'ordre. Et en particulier par les agents de la BAC, la brigade soit disant anti-criminalité.

    Des brigades qui sont au centre de la politique répressive du gouvernement. Ainsi en toute impunité les cow-boys de la BAC intimident, humilient et frappent des jeunes, tous les jours dans l'Etat français.

    Les témoignages sont sans nombres sur les pratiques de ces agents sensés nous servir et que nous payons par nos impôts, les taxes et les amendes qui se multiplient pour un oui ou un non.

    Ces dernières semaines la violence policière s'est accrue contre les mouvements sociaux et les initiatives contestataires. Des dizaines de personnes ont été arrêtées dans le cadre de manifestations.
    Les étudiants sont ces jours-ci la cible, partout, d'une répression féroce après plus de deux mois de grève, et 2 jeunes ont perdu l'usage d'un oeil après des tirs de flash-ball par la police.

    C'est une véritable politique d'intimidation que mène le gouvernement français. Jour après jour la liste des interdits s'allonge et la présence policière se renforce. Sur les routes, dans les rues, les centres villes et les quartiers. Une présence policière, qui par ses uniformes paramilitaires modernes, inspirés des séries télévisées américaines, prend des airs d'occupation. Nous sommes de plus en plus
    nombreux a avoir subi des intimidations lors d'un contrôle autoroutier, d'un contrôle de papiers. Il nous est interdit de dire ce que l'on pense, nous ne pensons même pas à contester ce harcèlement... qui nous le savons est dicté par des quotas.

    Et aujourd'hui, face à la crise et aux mouvements sociaux et contestataires qui se multiplient, cette présence que l'on nous impose prend une dimension encore plus politique. Pendant longtemps la
    violence s'exerçait principalement contre les quartiers et les jeunes, les laissés pour compte de la société.
    Aujourd'hui elle s'étend à toute la société.

    Toute la société ? En fait non pas tout à fait. Car il n'y a pas de gros patron, de banquiers ou de bourgeois victimes de bavures policières. Il n'y a que des chômeurs, des gens qui travaillent... ce ne sont jamais des gens fortunés qui finissent en garde à vue pour rébellion ou aux urgences. C'est nous, c'est vous !
    On nous voudrait soumis et terrorisés par la violence policière. Mais nous n'avons pas peur !
    Nous ne nous laissons pas intimider et nous résistons ! Si l'Etat croit nous forcer a rester chez nous devant la télé, frustré à regarder le contrôle de nos vies nous échapper il se trompe.
    Et si la justice continue à laisser impunies les délinquants policiers et à condamner les victimes des bavures et du système, et bien de plus en plus, la police et l'autorité en général auront à faire face à un population rebelle.

    L'histoire le prouve, la répression et l'oppression n'assurent pas un calme éternel et encore moins la paix sociale. Si comme le semble le prouver l'orientation prise par l'Etat français, l'Europe et une grande partie de l'occident, nos gouvernements pensent bâillonner les peuples face à la crise de leur système qui s'accentue, nous leurs répondons qu'il ne font que construire la haine. La haine de
    l'autorité, la haine de l'Etat et la haine des flics.

    Alors, nous, nous prenons nos marques et nous appelons tout le monde à la vigilance.
    Soyons solidaires !
    Nous n'avons pas peur !
    Resisténcia e dignitat !


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    Pau, lo 27 de març de 2009

    Dijaus lo 26 de març, Anaram Au Patac qu'organizè un concèrt dens lo son locau ded la Tor deu Borrèu au Hedàs. Aqueth concèrt que s'ei acabat, com previst, abans 10 òras deu ser per arrespectar au mei possible los vesins deu quartièr.
    La serada qu'a seguit, coma de costuma, a l'estanquet de la Tor deu Borrèu, pendent las òras d'ubertura legaus, e dab un centenat de personas a l'exterior, shens nat problèma particular a signalar.

    A miejanuèit, mantuns vehicules de polícia que son baishats dens lo quartièr deu Hedàs, e qu'an interpelat un joen. En seguir, los policièrs qu'an jetat 4 a 5 bombas lacrimogènas de cap tau monde amassat per davant l'estanquet, shen nada requerida ni avertiment.

    Ua militanta d'Anaram Au Patac, ensenhanta dens lo parçan tolosan, qu'estó trucada per la BAC, Brigade Anti-Criminalité. Evacuada a l'espitau, lo medecin de las urgéncias que li a remetut un certificat medicau dab 5 dias d'ITT. Qu'ei dens l'incapacitat au dia de uei d'utilizar la man esquèrra.

    Cap a d'aqueras violéncias policièras, cèrtas personas an jetat tres canetas au ras de la polícia. Un cinquantenat de personas, dens l'incapacitat de erespirar en per'mor deus gas jetats dens las carrèras vesinas, que's son amassats dens lo locau noste. Un joen qui's volè esluenhar qu'estó arrestat dab violéncia, mantuns testimònis que l'an vist la matraca devath lo còth, los uelhs virats.

    En detz dias sonque, la repression policièra a Pau qu'a utilizat tres còps gas lacrimogènas – dus còps contra los estudiants – dab ua violéncia de non pas compréner. Aqueras faiçons inadmissiblas que son de hicar dens un contèxte exagonau de repression sistematica de tot movement popular, a l'imatge deus dus joens, a Naoned/Nantes e Tolosa qui's son perduts un uelh arron tirs de flahsball. La Brigade Anti-Criminalité, dab lo pretèxte de har arrespectar la lei, utiliza metòdes de cocarros.

    Anaram Au Patac, dab lo sostien de la Joenessa Marxista de Pau, que denóncia un Estat policièr qui sembla non pas mei suportar tota opausicion politica.
    Atau qu'aperam a manifestar contra las violéncias policièras aqueste diluns lo 30 de març a 6 òras deu ser, per davant la prefectura deus Pireneus Atlantics.

    Hartèra de la violéncia d'Estat ! Cò que volem: justícia e libertat !


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    Ce jeudi 26 mars, Anaram Au Patac organisait un concert dans son local de la Tor deu Borrèu au Hedas. Le concert s'est terminé, comme prévu, avant 22h afin de respecter au mieux les voisins du quartier.
    La soirée a continué comme d'habitude dans le bar, pendant les heures d'ouverture légales, et avec une centaine de personnes à l'extérieur, ceci sans aucun problème particulier à signaler.

    A minuit, plusieurs véhicules de police sont descendus dans le quartier du Hédas et ont interpellé un jeune. Les policiers ont ensuite jeté quatre à cinq bombes lacrymogènes vers le monde réuni devant le fronton, sans aucune sommation ni avertissement.

    Une militante d'Anaram Au Patac, enseignante dans la région toulousaine, a été frappée par la BAC, Brigade Anti-Criminalité. Evacuée à l'hôpital, le médecin des urgences lui a remis un certificat médical avec 5 jours d'ITT. Elle est aujourd'hui dans l'incapacité d'utiliser sa main gauche.

    Face à ces violences policières, certaines personnes ont jeté trois canettes près de la police. Une cinquantaine de personnes, dans l'incapacité de respirer à cause des gaz jetés dans les rues voisines, se sont réfugiés dans notre local. Un jeune qui voulait s'éloigner a été arrêté avec violence, plusieurs témoins l'ont vu la matraque sous le cou et les yeux révulsés.

    En dix jours seulement, la répression policière à Pau a utilisé trois fois des gaz lacrymogènes – deux fois contre les étudiants – avec une violence incompréhensible. Cette attitude inadmissible doit être remise dans un contexte hexagonal de répression systématique de tout mouvement populaire, à l'image des deux jeunes de Nantes et Toulouse qui ont perdu un oeil après des tirs de flashball. La Brigade Anti Criminalité, sous prétexte de faire respecter la loi, utilise des méthodes de voyous.

    Anaram Au Patac, avec le soutien de la Jeunesse Marxiste de Pau, dénonce cet Etat policier qui ne semble supporter dorénavant aucune opposition politique.
    Ainsi nous appelons à manifester contre les violences policières ce lundi 30 mars à 18 heures, devant la préfecture des Pyrénées Atlantiques.

    Assez de la violence d'Etat ! Ce que nous voulons: justice et liberté !

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