• Un Clermontois est dans le coma depuis dimanche à la suite de son arrestation dans le quartier de la Gauthière par deux policiers. L’inspection générale de la police nationale de Lyon tente de déterminer les responsabilités. Les jeunes du quartier dénoncent un « tabassage » et appellent à une marche de soutien, ce samedi.

    Wissan El-Yamni, 30 ans, a-t-il été victime d’une interpellation policière musclée mais régulière ou de violences illégitimes ? Qui a fait venir les secours à La Gauthière en prétextant la présence d’un homme en sang gisant au sol, information qui s’est, au final, avérée fausse ? Voilà ce à quoi tentent de répondre, depuis lundi, les enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale de Lyon — plus connue sous le nom de police des polices — après leur saisie par le parquet de Clermont-Ferrand.

    D’après Gérard Davergne, procureur de la République de Clermont-Ferrand, une information judiciaire pourrait bientôt être ouverte. « Mais il faudra, pour la qualifier, d’abord reconstituer les événements et connaître la cause du malaise cardiaque ayant conduit au coma. »

     

    Les faits remontent à la nuit de la Saint-Sylvestre. Il est environ 2h30 du matin quand, alertés via un coup de téléphone de la présence au sol d’un homme inanimé, policiers et sapeurs-pompiers arrivent au centre commercial de la Gauthière, un quartier nord classé en zone urbaine sensible. Là, nulle trace de blessé mais quatre jeunes sur un banc. Wassan El-Yamni, décrit comme très excité par les policiers et les pompiers, aurait été le seul à lancer des projectiles sur la voiture de police, dont la vitre sera brisée par l’impact. S’engage alors une course-poursuite entre les fonctionnaires et le trentenaire. Appelés en renfort, deux hommes de la brigade canine finissent par interpeller le Clermontois.

    Il est mis au sol par le chien, menotté, placé dans le véhicule puis aspergé avec une bombe de gaz lacrymogène. « L’interpellation a été musclée car l’homme était très excité », reconnaît le procureur. Ses blessures l’attestent : toujours selon le parquet, Wassan El-Yamni, qui a déjà eu affaire avec la justice, présente une fracture des côtes, une autre du rocher orbitaire et des lésions au niveau du cou.

    Dans le coma

    Inanimé lors de son arrivé au commissariat, il est porté par les policiers qui ne croient pas tout de suite, dixit le parquet, à la réalité du malaise. En arrêt cardiaque, l’homme est ranimé avant de tomber dans le coma, état où il se trouve depuis. Son pronostic vital est engagé.

    Rencontrés hier, les jeunes de la Gauthière se disent révoltés par ce qu’il appellent un  « tabassage ». Ils ne cachent pas leur colère et veulent soutenir la famille, qui a porté plainte. Ils distribuent des tracts invitant à une marche pacifique, ce samedi après-midi.

    Leur presse (Nicolas Faucon, LaMontagne.fr), 4 janvier 2012.



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  • Dans le courant de la nuit, les autorités turques ont mené un raid aérien à la frontière avec l’Irak dans le sud-est du pays. L’armée avait eu vent de potentiels mouvements de guérilleros du PKK dans la région et a déclenché une attaque aérienne. Au cours de celle-ci, 35 civils ont été tués.

    Le BDP a organisé une manifestation qui a réuni plus de 2.000 personnes sur la place centrale de Taksim à Istanbul pour protester contre le raid de l’armée. Ce rassemblement s’est terminé en heurts avec les forces de l’ordre. Les manifestants, dont certains portaient des photos des cadavres de victimes du raid aérien, ont scandé des slogans favorables au PKK et à son chef emprisonné, Abdullah Öcalan.

    Des heurts se sont également produits à Diyarbakir et Sirnak, deux villes du sud-est anatolien peuplé en majorité de Kurdes, où les manifestants ont jeté des pierres et des coktails molotov sur la police qui a riposté avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau.

     

    source: secours rouge/APAPC


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    25 de noveme, Jornada internacionau au contra de las violéncias cap a las hemnas : un jorn n'es pas pro, lutam cada dia au contra deu patriarcat !

    Aquesta annada, e malurosament com cada annada, lo noste devís ne serà pas hòrt originau pr'amor las causas evoluan tròp chic a chic, quan evoluan. Aquest dia, lo 25 de noveme de 2011, lo chiffre testimonian enqüèra e totjorn d'ua violéncia totjorn autant grana com las annadas passadas cap a las hemnas. Las causas son autant similars qu'avossim podut publicar lo medish tèxte com l'an passat...

    A, non, vertat, l'an passat que's parlava d'ua campanha menada per l'estat francés au contra deus forçaments. Campanha que sembla plan ne pas aver cambiar las causas...

    Lavetz, devís negatiu, pessimisme deus grans, vision resignada de las hemnas de Libertat ?

    NANI ! Sonque que, tà nosautas, lo feminisme « institucionau » a muishat las soas limitas despuish bèth temps, en realitat, n'i avem pas jamei tròp credut ! N'avem d'alhors pas esperat 2011 entad arrefusar d'estar mitat de hemnas, e lo « damisèla » qu'ac regetam despuish bèth temps !

    Luenh de nosautas l'idea de tot torna hicar en causa, e obrir peleja au mitan deus diferents corrents deu feminisme.

    Mes, totun, pensam, e quitament reïvindicam, lo hèit que lo sexisme es un problèma de societat, solide, mes, mei que mei, qu'es la frut poirit d'un sistèma deus poirits eth-tanben !

    Pensam que lo caminament positius deus comportaments de las e cap a las hemnas ne podossin pas cambiar shens ua viradissa radicau de la societat, shens la fin de l'opression quina que sia. La crisi actuau n'es ua mòstra de las bèras, pr'amor un còp mei vedem que las que'n pateishen lo mei e son plan las hemnas...

    Es per aquò que contunham de ns'opausar ad aqueste sistèma qu'encoratja lo sentit de superioritat e de tota poténcia de l'òmi, qu'entraina un rapòrt de dominacion cap tà l'aute, qui ne hè pas qu'espandir aquesta imatge caricaturau d'ua hemna manejadera a las mensuracions sia-disent ideaus.


    Es per aquò tanben que lutam cada dia entà har arrecular lo patriarcat e lo capitalisme dens la soa globalitat. Tant que demoraram dens ua societat capitalista qui pòrta suu pitèr los òmis en tot descridar las hemnas e en las acantonar dens lo lor ròtle mairau, lo problèma que contunharà.


    Qu'es cada dia que's basteish ua Occitània libra e justa, shens cap inegalitat o violéncia pr'amor deu sèxe o de qué qué sia d'aute !

     

     

    5 novembre, Journée internationale contre les violences faites aux femmes : un jour ce n'est pas suffisant, luttons chaque jour contre le patriarcat !

    Cette année, et malheureusement comme chaque année, notre discours ne sera pas très original car les choses n'évoluent que petit à petit, quand elles évoluent. Ce 25 novembre 2011, les chiffres témoignent encore et toujours d'une violence toujours aussi importante que les années passées envers les femmes. Les choses sont tellement similaires que nous aurions pu publier le même texte que l'année dernière...

    Ah, non, c'est vrai, l'année dernière on évoquait une campagne menée par l'état français contre le viol. Campagne qui semble bien ne pas avoir changé les choses...

    Alors, discours négatif, grand pessimisme, vision résignée des femmes de Libertat ?

    NON ! Seulement, pour nous, le féminisme « institutionnel » a montré ses limites depuis longtemps, en réalité, nous n'y avons jamais trop cru ! Nous n'avons d'ailleurs pas attendu 2011 pour refuser d'être des moitiés de femmes, et le « mademoiselle » nous le rejetons depuis longtemps !

    Loin de nous l'idée de tout remettre en cause, et de créer des polémiques au sein des différents courants du féminisme.

    Mais, malgré tout, nous pensons, et même nous revendiquons, le fait que le sexisme est un problème de société, bien sûr, mais, surtout, c'est le fruit pourri d'un système pourri lui aussi !

    Nous pensons que le cheminement positif des comportements des et envers les femmes ne pourront pas changer sans un virage radical de la société de société, sans la fin de l'oppression, quelle qu'elle soit. La crise actuelle en est une bonne démonstration, puisqu'une une fois de plus, nous le voyons que celles qui en pâtissent le plus sont bien les femmes...


    C'est pour cela que nous continuons à nous opposer à ce système qui encourage le sentiment de supériorité et de toute puissance de l'homme, qui entraîne un rapport de domination, qui ne fait que propager cette image d'une femme objet aux mensurations idéales.

    C'est pour cela aussi que nous luttons chaque jour pour faire reculer le patriarcat et le capitalisme dans sa globalité. Tant que nous resterons dans une société capitaliste qui met sur un pied d'estale les hommes tout en décriant les femmes et en les cantonnat dans leur rôle maternel, le problème perdurera.

    C'est chaque jour que se construit une Occitanie libre et juste, sans inégalité ou violence dues au sexe ou à quoi que ce soit d'autre !


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  • Par sa présence se soir au rassemblement pour la liberation de Salah Hamouri,LIBERTAT! Auvernha a tenu a réafirmer son soutient a l'ensemble des prisonniers Palestiniens enfermés dans les geoles de l'impérialisme sioniste comme dans celles de l'Etat Français.

    LIBERTAT PER LA PALESTINA!


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  •  Yolanda Barcina, présidente de la Communauté Forale de Navarre, a été entartée pour protester contre la LGV/TAV lors de la séance plénière de la CTP (communauté de travail des Pyrénées) le 27 octobre 2011 au conseil régional. Suite à cette action deux militants de Libertat! (gauche révolutionnaire d'Occitanie) sont convoqués au commissariat central de Toulouse le 28 novembre prochain à partir de 9h. Nous rappelons que les trois entarteurs du mouvement d'insoumission basque Mugitu ont été convoqués à l'Audiençia Nacional (le tribunal suprême de l'État espagnol). Le procureur demande entre 4 et 6 ans de prison. Pour le moment ils sont en liberté surveillée avec interdiction de quitter le territoire.

    Libertat! rappelle son opposition ferme au projet des LGV/TAV et à toute super-infrastructure ne servant que les intérêts des capitalistes et rappelle son soutien inconditionnel aux camarades de Mugitu.

    Nous appelons à un rassemblement devant le commissariat central de Toulouse lors de l'audition des militants de Libertat! ce 28 novembre à partir de 9h. Ce rassemblement sera l'occasion de réaffirmer notre opposition à ces infrastructures et aux projets tel que le Grand Toulouse, inutiles et coûteux. Nous pensons que ces milliards devraient servir aux classes populaires touchées de plein fouet par la crise du capitalisme.

    NON A LA GRANDA VERGONHA!

    Pour plus de renseignements :

    http://libertatlengadoc.wordpress.com/


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