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    Mobilisation contre l'arrestation d'un camarade étudiant du campus des Cézeaux !

    Mohamed BOUBLAL, étudiant aux Cézeaux a été arrété ce matin puis transféré au centre de rétention de Lyon !

    Aujourd'hui seule une mobilisation d'ampleur peut lui éviter une expulsion injuste !

    Anaram Au Patac se joint à la mobilisation ce mardi 24 juin devant la préfecture de Clermont à 18h !

    Pétition de RESF-RUSF 63 : http://resf.rusf63.free.fr/spip.php?article25
     


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  • Première campagne unitaire pour AAP Auvergne contre l'envoie des troupes françaises en Afghanistan !

    Une bonne manière de se faire connaître au sein des réunions inter-orga de la région et de sensibiliser les différentes organisations à la question occitane.
    Le tract est co-signé avec l'ensemble des forces de gauche auvergnates opposées à cette offensive impérialiste.

     
     
     

     


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    Vous ne le savez peut être pas mais l'Occitanie est la Nation sans Etat la plus importante d'Europe de l'Ouest.

    La langue occitane vient d'une évolution du latin parlé. Elle appartient à la famille des langues romanes comme le castillan, le catalan, le français, l'italien, le roumain...
    Ecrite dès le IXème siècle, elle a été un élément moteur de la vie culturelle, littéraire et politique européenne. Elle est aujourd'hui parlée du Médoc aux 13 Vallées occitanes d'Italie et du Val d'Aran en Espagne à l'Auvergne, par près de 3 millions de personnes, sur les 14 millions vivant en Occitanie. Elle est comprise par 6 millions d'occitan-nes. Ces chiffres font de l'occitan la deuxième langue "minorisée" d'Europe après le catalan qui compte 6 millions de locuteurs.

    Dans les Valadas occitanas de l'Etat italien, l'occitan est reconnu par la loi 482-99 "Normes en matière de titelle des minorités linguistiques historiques" votée en 1999.
    Les 8000 habitants du Val d'Aran (état espagnol) connaissent au quotidien ce qui reste aujourd'hui pour la majorité des occitan-nes une revendication, une lutte à mener : l'occitan langue officielle, et ce depuis 1990.

    Dans l'Etat français, qui concerne l'immense majorité des occitan-nes, notre langue est sans reconnaissance, pire, elle est niée, piétinée. Elle reste la cible de l'impérialisme car c'est elle qui appuie notre identité.
    Elle témoigne objectivement de la contradiction fondamentale avec l'image de la "France-Etat Nation" portée par l'idéologie de la bourgeoisie impérialiste française.
    Elle témoigne de la présence de l'Occitanie comme implication territoriale et des droits des occitan-nes.
    Elle met à mal le concept de "République Une et Indivisible" concrétisé pour le volet linguistique par l'article 2 de la constitution française qui proclame "la langue de la République est le français". Il ne peut y avoir d'autres langues, il ne peut y avoir d'autres peuples, même si pour cela il faut piétiner des réalités historiques, sociales, humaines...

    De plus en plus d'habitant-es d'Occitània découvrent la langue et la culture, se l'approprient, qu'ils soient nés ici ou venus d'ailleurs.
    C'est pour le Movement Occitaniste Auvernha et Anaram Au Patac un point essentiel : il n'y a pas de droit du sang ou ethnique, mais un droit du sol. Savoir ce que nous sommes et redécouvrir notre culture non pas parce qu'elle soit supérieure à une autre, mais parce qu'au nom du respect des peuples et de la richesse de l'humanité, elle doit pouvoir continuer à vivre et à s'ancrer dans le monde d'aujourd'hui.

    Revendication réactionnaire ?

    http://i167.photobucket.com/albums/u143/lacosanostra602/ezln.jpg

     

    Parmi les revendications que l'EZLN (armée zapatiste de libération nationale) rend publique le 1er mars 1994 on trouve : "toutes les langues des ethnies doivent être reconnus officiellement et être obligatoirement enseignées dans les écoles secondaires, primaires et à l'université". L'EZLN n'est pas réputé pour être un mouvement réactionnaire...

    "Nous ne demandons pas la charité, nous ne demandons pas de cadeaux, nous demandons le droit de vivre avec la dignité des êtres humains, dans l'égalité et la justice" EZLN.


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