• Japon que coneish aqueste mes de març un periòde hòrt maishant. Lo tsunami creat per un tèrratrem sosmarin qu'a devastat las còstas japonesas e qu'ei hèra important lo bilanç de las victimas.

    Au darrèr d'aquera catastròfa naturau que's pausa lo debat de l'energia nucleara. L'andadassa qui toquè Japon qu'a causat un accident important en la centrala de Fukushima au nòrd-èst de l'isla. Uei lo dia ne podem pas qu'estar hòrt inquiets pertocant los risques de radiacions de las populacions qui demoran en aqueth parçan.

    Com ei sovent lo cas quan s'ageish de nuclear, las autoritats qu'escónen informacions e qu'ensajan de minimizar las consequéncias d'aquera catastròfa.

    Libertat, com d'autas organizacions opausadas au nuclear, n'a pas esperat aqueth accident de centrala entà exigir l'abandon totau de l'energia nucleara suu planèta. Lo triste exemple de Fukushima qu'ei la pròva que l'espleitacion deu nuclear que compòrta risques qui non pòden pas mestrejar. Libertat que torna afirmar atau la soa oposicion radicau au nuclear. D'autas mejan de crear energia que son possibles e que dèven estar desvelopat au mei viste.

    Nuclear, non mercés ! Ni en Occitània, ni alhors !

     

    Version française :

    Le Japon traverse ce mois de mars une très mauvaise passe. Le tsunami créé par un tremblement de terre sous-marin a dévasté les côtes japonaises et le bilan des victimes est très important.

    Cette catastrophe naturelle pose le débat de l'énergie nucléaire. La grosse vague qui touchait le Japon a causé un accident important dans la centrale de Fukushima au nord-est de l'île. Aujourd'hui nous ne pouvons qu'être très inquiets en pensant aux risques de radiation des populations qui vivent à cet endroit. Comme c'est souvent le cas quand il s'agit de nucléaire, les autorités cachent des informations et essayent de minimiser les conséquences de cette catastrophe.

    Libertat, comme d'autres organisations opposées au nucléaire, n'a pas attendu cet accident de centrale pour exiger l'abandon total de l'énergie nucléaire sur la planète. Le triste exemple de Fukushima est la preuve que l'exploitation du nucléaire comporte des risques qui ne peuvent être maîtrisés. Libertat réaffirme ainsi son opposition radicale au nucléaire. D'autres moyens de fabriquer de l'énergie sont possibles et ils doivent être développés au plus vite.

    Nucléaire, non merci ! Ni en Occitanie ni ailleurs !

    MANIFESTATION ANTI NUCLEAIRE DIMANCHE 20 MARS A 15H PLACE DE JAUDE!


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    Les militants auvergnats de LIBERTAT tiendront désormais une table de presse et d'information les dimanches matins à Clermont-Ferrand à l'occasion du marché aux puces hebdomadaire qui se tient Place des Salins.

    De 10h à midi n'hésitez pas à venir discuter, échanger, débattre avec nos militants !
    Vous pourrez également vous procurer sur place la REVISTA, le journal de la gauche révolutionnaire occitane, ainsi que du matériel militant (autocollants, affiches...).


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    Comme la convulsion d’un être laissé pour mort, comme le réveil brutal d’un volcan endormi à jamais, la mobilisation populaire face au projet gouvernemental de réforme des retraites ressuscite une logique enterrée hâtivement par notre « intelligentsia libérale » et présentée comme délicieusement surannée, celle de la « lutte des classes ».        
    Le combat mené autour des traditionnels « chiffres de la mobilisation » semble ainsi illustrer la vieille formule marxiste que certains penseurs serviles avaient si promptement rangée sur les étagères de l’Histoire, témoignage d’un passé révolu exposé sagement entre « Commune de Paris » et « Front Populaire ».       

    Ces terribles indicateurs, qui semblent à eux seuls décider désormais aux yeux des médias dominants et du pouvoir de la légitimité ou non d’un combat, sont aujourd’hui au cœur d’une lutte qui n’a rien d’anecdotique. L’ampleur des écarts constatés dans la mesure des manifestants ne doit rien au hasard et ne semble pas être le signe d’une carence généralisée de formation au niveau arithmétique. Lorsque le pouvoir, inquiet des répercussions sociales et politiques d’un mouvement populaire, cherche à connaître de manière quasi-exacte l’affluence des différentes journées de mobilisation il peut compter sur des services de surveillance aux ordres et bien plus efficaces qu’il n’y paraît à première vue.  Alors comment expliquer par exemple que la police clermontoise fut frappée dans son ensemble d’une cécité foudroyante ce samedi 2 octobre, à l’occasion d’une manifestation familiale de très grande ampleur où près de 45 000 personnes ont défilé pendant plus de trois heures dans les rues de la capitale auvergnate ? La préfecture communique quant à elle le chiffre ridicule de 14 000 personnes, le grand rassemblement populaire du week-end ayant manifestement moins mobilisé que le dernier match de rugby au stade Marcel Michelin ! Entre temps personne ne s’est semble-t-il préoccupé des 31 000 clermontois qui ont disparu entre la place Delille et le place de Jaude. A cette échelle ce n’est plus une erreur mais une manipulation et la préfecture auvergnate n’a rien à envier dans ce domaine à sa consœur marseillaise.  

    Si les différentes centrales syndicales n’ont aucune raison de gonfler les chiffres de la mobilisation alors que le conflit n’en est qu’à ses prémices, le pouvoir a lui tout intérêt à minorer l’ampleur d’un mouvement social qui fragilise son action et sa légitimité. Certains policiers ont ainsi contesté le mode de calcul des manifestations et reconnu que « le nombre de manifestants compté sur le terrain par les policiers n’est pas toujours celui communiqué »[1]. A titre d’exemple, le policier interviewé par l’A.F.P cite une manifestation de l’automne 2009 où ses collègues avaient dénombré 5 000 manifestants et où la préfecture n’en avait communiqué que moins d’un millier !         
     
    L’enjeu politique est de taille et celui-ci est décuplé lorsque les médias dominants participent eux-mêmes à cette grande entreprise de manipulation collective. Lorsqu’ils ne reprennent pas directement les chiffres diffusés par la préfecture, ces derniers proposent à leurs lecteurs ou leurs auditeurs de se lancer dans un jeu truqué d’avance : une « savante entreprise de comparaison » où sont mis sur un même pied d’égalité les chiffres issus de la mobilisation populaire et ceux diffusés par des fonctionnaires aux ordres de l’Etat. Alléluia, la vérité est dans la moyenne ! Ah la belle époque de l’information impartiale où au nom d’une sainte neutralité nous invitons le maître à se prononcer publiquement sur les capacités d’émancipation de ses esclaves. La polémique est utile, et tant pis si les ficelles sont trop grosses, elle décrédibilise les centrales syndicales et assure malgré tout une légitimité aux services du pouvoir dans le recensement et la publication de la capacité d’action de ses propres opposants. Une histoire ubuesque où Alfred Jarry laisse la plume à Georges Orwell. Dans un scénario où la mobilisation parisienne ne remplit même pas le Stade de France, où les marseillais dans la rue sont à peine trois fois plus nombreux que les participants à la discrète université d’été du MEDEF et où le pouvoir nous propose une moyenne de 3 000 manifestants par ville de plus de 30 000 habitants[2], le citoyen a-t-il des raisons de se méfier de la communication gouvernementale ?
    Dans le doute je préfère tourner mon attention en direction de la rue gardant néanmoins à l’esprit que « celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes, est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs »[3].

    Qui a dit que la bataille des chiffres n’avait rien d’une guerre de classe ?

    LIBERTAT AUVERGNE



    [1] Propos de Nicolas Comte secrétaire général d’Unité Police à l’A.F.P.
    [2] 260 villes françaises de plus de 30 000 habitants dont Paris (60 000 manifestants pour plus de 2 millions 200 000 habitants), Marseille (19 000 manifestants pour plus de 850 000 personnes) et Lyon (20 000 personnes dans la rue pour 472 000 habitants).
    [3] Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871.

     

    Soutenez la lutte et  achetez la REVISTA auprès des militants auvergnats de LIBERTAT ou en nous contactant par mail : libertat.auvernha@gmail.com

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    http://libertatlengadoc.files.wordpress.com/2009/10/peg_libertat.jpg

    Depuis quelques mois la section auvergnate de LIBERTAT fonctionne au ralenti.
    Pris par certaines obligations les principaux militants n'ont malheureusement plus le temps de mettre à jour le blog.
    Pourtant la lutte continue et les combats restent nombreux pour nous militants de la gauche révolutionnaire occitane.
    En attendant une réorganisation de la section nous vous invitons à vous tenir informé sur le site national de LIBERTAT : http://www.libertat.org/


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  • La section auvergnate de LIBERTAT appelle l'ensemble de ses militants et sympathisants à venir manifester le 24 octobre à Carcassonne pour la défense de la langue et de la culture occitane.

    Mouvement révolutionnaire anti-colonialiste, anti-capitaliste et anti-fasciste LIBERTAT entend défendre les minorités culturelles et tous les peuples colonisés, et participe ici au combat contre le pouvoir français jacobin, rouleau compresseur impérialiste destructeur des peuples et des cultures.

    La défense de la langue occitane nous amène ici à poser la question de la liberté des territoires et des hommes d'òc et nous permet d'exprimer notre solidarité envers nos camarades victimes des différentes répressions impérialistes dans le Monde.

    Pour une Occitanie libre et internationaliste !

     

    http://nantes.indymedia.org/attachments/sep2009/anem01.jpg


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